La chirurgie esthétique profite du télétravail | BFM

Dorothée a décidé de franchir le pas et consulte à la Clinique des Champs-Elysées. Le confinement lui a donné l’envie de prendre un peu plus soin d’elle. Elle fait des injections d’acide hyaluronique dans les cernes pour défatiguer son regard mais aussi pour combler les sillons nasogéniens et gonfler les lèvres.

Dorothée fait des injections d'acide hyaluronique dans les cernes pour défatiguer son regard mais aussi pour combler les sillons nasogéniens et gonfler les lèvres.

 

Depuis la fin du premier confinement et la généralisation du télétravail, la demande en chirurgie esthétique a explosé. Reportage de BFM à la Clinique des Champs-Elysées sur ce nouveau phénomène de société.

Elle explique : « Quand on a le masque tout le temps, on focalise sur une partie du visage et on se rend compte qu’on peut avoir le regard fatigué. On a envie de faire quelque chose parce que c’est la seule partie visible et qu’on a envie d’être toujours au top. » Dorothée fait partie de ces 35 – 40 ans qui ont de plus en plus recours à la chirurgie esthétique depuis la fin du premier confinement. Toutes les tranches d’âge restent concernées. La Clinique des Champs-Elysées enregistre une hausse globale de 20% des consultations par rapport à l’an dernier.

Le Dr. Nathaniel Stroumza, chirurgien plasticien, confirme : « La chirurgie qui est plus demandée en ce moment est la liposuccion à cause du confinement et de la fermeture des salles de sport. Mais on aussi de nombreuses demandes pour le visage parce que les patients qui sont en permanence à l’écran devant la webcam. »

Avec le télétravail, les Français passent plus de temps à se regarder et à se confronter à leur image, notamment lors des visioconférences. Isabelle Pailleau, psychologue à la « Fabrique des bonheurs » révèle les conséquences psychologiques de cette blessure narcissique : « Tout d’un coup, c’est comme si je me regardais dans un miroir en permanence. Donc je vais commencer à remarquer tous mes défauts : mon double-menton, mes rides, mes cernes sous les yeux. Et je vais constamment être en train de me voir. »

Les économies faites pendant le confinement ont permis à 30% des patients de la Clinique des Champs-Elysées de s’offrir une meilleure estime d’eux-mêmes.

 

 
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